L’envol du héron

Avant de vous parler de cet instant magique, petit retour en arrière…

Nous sommes en juin 2004. La métropole nantaise accorde à François Delarozière, la direction du projet artistique « La Machine », en collaboration avec Pierre Orefice. Ils ne le savent pas encore, mais ce projet, va devenir une attraction incontournable pour la ville de Nantes.

Quelques années, plus tard, le 30 Juin 2007, un pachyderme, déambule pour la première fois, sur le site des anciens chantiers Dubigeon, devant près de cinquante mille personnes. Ce beau spécimen, fait de bois et d’acier, mesurant douze mètres de haut et pesant plus de cinquante tonnes, ne sera que le début d’une folle aventure nantaise…

Après avoir dessinés les premiers croquis, puis avoir lancés les constructions des nouveaux pensionnaires, de la galerie des machines, les créateurs de ce projet artistique, inaugurent en 2011, sous l’influence de l’univers de Jules Verne, le carrousel des mondes marins.

En 2012, un autre projet pharaonique, commence…

La galerie des machines étant vidée, des occupants du carrousel, il est temps de découvrir, encore aujourd’hui des machines, venant du monde de la nature… terrestre.

La première locataire, nait en 2014. Il s’agit d’une fourmi géante.

En 2016, nous avons une araignée, puis un colibri et des oies en 2018, un paresseux en 2019, des oiseaux du paradis en 2020 et un caméléon en 2021.

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Le point commun de ces machines ?

Rejoindre LE projet le plus fou ! L’arbre aux hérons !

Si l’ensemble du bestiaire cité plus haut, est à l’échelle normale du futur projet, il existe un animal qui n’a pas les dimensions du futur arbre : Le héron

En effet, ce dernier, est construit à l’échelle de la galerie, afin de pouvoir voler dans cet espace restreint en attendant de rejoindre son lieu définitif : la carrière Misery courant 2027, si tout va bien…

Ces derniers temps, beaucoup (trop) de mauvaises informations ont circulées. Et puis… La décision de la métropole est tombée :

https://fb.watch/gx3wjhO7i-/ 

Mais c’est sans compter, l’ensemble des équipes qui ont œuvrées pour ce projet. Elles nous ont donné rendez-vous le 22 octobre dernier, pour un après-midi rempli d’espoir et d’émerveillement : le premier vol « habité » du grand héron, avec à son bord ceux et celles qui contribuent à ce projet et qui feront tout, pour qu’il voit le jour. Peu importe le temps que cela prendra, mais un jour, l’arbre aux héron, sera à la carrière Misery.

Bon assez discuté. Et si le héron, prenait enfin son envol ? Sachez, que lorsque l’arbre sera installé, le héron volera bien plus haut… Ne pas avoir le vertige…

 

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